historique

 

      

 

 

L'histoire du Reiki commence avec celle de son fondateur Mikao Usui. Né le 15 août 1865 à Yago dans le Gifu au Japon. A 4 ans ce dernier est confié au monastère du Bouddhisme Tentaï. Parallèlement, l'empereur Meiji en 1868 prône un retour aux traditions shintoïste (1) et confucianiste (2.) En 1873, Meiji met fin à l'interdiction du Christianisme et Mikao Usui peut s'y intéresser sans craintes. Après avoir étudié le Bouddhisme (3) Shingon (4). Il se marie avec Sadako Susuki qui lui fit deux enfants:

-         un fils Fuji (1908-1946)

-        une fille (1913-1935)

Il a occupé divers postes dont ceux d'enseignant, de secrétaire du maire de Tokyo, et conseiller du gouverneur de Taiwan (1898-1906). L'empereur Meiji meurt en 1912 au-près de Mikao qui était son ami. Mikao Usui se sépare (énergétiquement) de sa famille qui ne partage pas ses idées.

Il veut atteindre et rester en état de "anshin ritsumei" et échapper à la pensée régie par le karma. D'environ 1918 à 1921, il étudie le Bouddhisme Zen. L'histoire dit que l'un de ses jeunes étudiants, quand il enseigna la théologie Chrétienne à Tokyo, lui demanda si comme Jésus Christ, il mettait en pratique l'enseignement de la bible et du nouveau testament. Il répondit oui! Alors savez-vous guérir "miraculeusement" les maladies? Mikao Usui ne su répondre et selon son code d'honneur, il entreprit une nouvelle "quête". En 1922, il interrogea son maître au sujet de son incapacité à répondre à son élève, il reçoit la réponse "éveille-toi ou… meurs".

Cette interrogation a bouleversé sa vie. Sa quête fut alors de trouver une réponse quant à la guérison Christique. Pour cela, il se rend à l'étranger Chine, Tibet, Etats-Unis, et Europe (ceci est gravé dans le marbre de son mémorial.)

Il se fit ami d'un moine du monastère zen qui l'encouragea à suivre la voie qu'il poursuivait. En mars 1922, il décida de jeûner et méditer 21 jours sur le Mont Kuri Yama (environ 30km de Kyoto) pour atteindre l'éveil ou… se suicider. Il installa 21 pierres pour mesurer le temps en en jetant une chaque jour. Lorsqu'il pris à tâtons la 21ème pierre, le 21 jours, il vit une lueur dans le ciel qui fonça sur lui. Il prit peur et eu envie de fuir. Puis se ressaisissant, il réalisa que c'était ce qu'il attendait. Les symboles qu'il nomma Reiki plus tard, avec leurs mantras lui apparurent avec une lenteur lui permettant de les mémoriser.

 

 

 

Il était dans une forme incroyable après une période de jeûne aussi longue.

En redescendant, il se blessa à un orteil, puis ayant mis ses mains sur la blessure, celle-ci cessa de saigner et cicatrisa, ce fût la première manifestation. Il décida de s'offrir un repas au restaurant à mi-hauteur de la montagne, il mangea comme s'il n'avait pas jeûné et ne fût pas malade (rappelons nous qu’il est dangereux de manger après un jeûne aussi long), ce fût la deuxième manifestation. Puis voyant la fille de l'aubergiste avec une rage de dents, après lui avoir demandé, il posa ses mains, et le mal parti, ce fut la troisième manifestation. Il se pressa après pour rencontrer son ami le moine zen qui était sensé l'attendre en bas du mont. Et celui-ci n'était pas là. Alors il alla jusqu'au monastère et le rencontra, paralysé par une crise de rhumatisme. Mikao Usui lui raconta tout et le soigna ce fut la quatrième manifestation.

 

Il soigna gratuitement les populations des quartiers pauvres de Kyoto, puis après un laps de temps voyant revenir les mêmes têtes, il formula les 5 principes du Reiki que Meiji avait fait siens.

 

Il fonda une école de Reiki Ryoho et installa un centre de soin dès avril 1922 en association l' "Usui Shiki Reiki Ryoho." En septembre 1923, un tremblement de terre ravagea Tokyo. Le docteur Usui donna des soins dans la ville détruite et utilisa son pouvoir de guérison. La clinique devint vite trop petite. En février 1925 il construisit une nouvelle clinique à Nakano.

 

Le 9 mars 1926, à l'âge de 62 ans, Mikao Usui mourut d'une attaque. Entre temps, il initia nombres d'élèves.

 

Chujiro Hayashi, officier en retraite travailla avec lui sur un l'élaboration d'un système d'enseignement du Reiki. Il fut élevé au rang de maître. Ensuite Hawayo Takata américaine (d'origine japonaise) fut soignée et élevée également au rang de maître. Ainsi, le Reiki se propagea aux Etats-Unis, Takata forma 22 maîtres (aux USA et en Europe) dont sa petite fille Phylis Furumoto qui est le maître de la branche Alliance Reiki. Vous, vous appartenez à la branche Reiki Indépendant, mais dans le fond peu importe… votre maître est et doit rester vous et le Docteur Mikao Usui.

 

 

 

 

 

 

(1)

 Shintoïsme

 

 

 

Torii, portail d’un sanctuaire shintoïste, constitué de deux colonnes verticales rouges, surmontées du même nombre d’architraves également rouges

Nombre et répartition géographique des adeptes
Le shintoïsme n’est pratiqué que presque exclusivement au Japon. Il est très difficile de donner une estimation précise du nombre total de shintoïstes car il est possible de pratiquer simultanément le shintoïsme et le bouddhisme. On estime à quelque 100 millions le nombre de Japonais pratiquant les deux religions de façon associée.

Histoire
Le shintoïsme est la religion primitive du Japon et elle n’a pas de fondateur. Il était initialement un mélange de rites, de mythes, de croyances, de techniques de divination et de coutumes profondément ancré dans la vie quotidienne du peuple japonais. Il n’était à l’origine désigné par aucun nom spécifique et c’est seulement lors de l’arrivée du bouddhisme au Japon (au VIe siècle de notre ère) qu’il prit le nom de “ shintoïsme ”, ce qui veut dire “ la voie des dieux ”.

Du VIe au VIIIe siècles, shintoïsme et bouddhisme coexistèrent pacifiquement au Japon, puis on passa de cet état de symbiose à une fusion complète. Au XIIe siècle, on assista également à une association avec le confucianisme. En 1868, après une séparation du shintoïsme des deux autres religions, pour des raisons politiques, celui-ci prit pratiquement le statut de religion d’Etat.

Il a aujourd'hui perdu cette position privilégiée puisque la Constitution actuelle du Japon garantit une liberté religieuse absolue à tous les citoyens.

Textes sacrés
Bien que le shintoïsme n’ait pas de livre sacré proprement dit, certains livres contiennent les mythes et traditions religieuses du peuple japonais. Les principaux de ces ouvrages sont le Kojiki (“ Archives des choses anciennes ”) et le Nihon shoki (“ annales du Japon ”), écrits au VIIIe siècle, qui rapportent l’histoire du Japon depuis sa création par le couple divin constitué par le dieu Izanagi et le déesse Izanami, jusqu’en 697 de notre ère.

Principales croyances
La philosophie shintoïste de la vie repose sur l’idée qu’il existe une profonde harmonie entre les êtres humains, la nature et les nombreuses divinités qui peuplent l’univers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (2)

• Confucianisme

 

 

 

Confucius a vécu de 551 à 479 avant l'ère vulgaire

Nombre et répartition géographique des adeptes
Le confucianisme (terme employé pour la première fois par les jésuites au XVIIe siècle de l'ère vulgaire) est l'une des trois religions pratiquées en Chine (avec le taoïsme et le bouddhisme(3). La principale communauté confucianiste hors de Chine se trouve en Corée du sud.

Histoire
Né dans l'état de Lu (qui est aujourd'hui la province chinoise de Shandong en 551 avant l'ère vulgaire, Confucius (version occidentalisée de Kongfuzi ) était le descendant d'une famille noble sans fortune et se consacrait avec assiduité à l'étude érudite des traditions anciennes. Il vivait à une époque troublée, marquée par une lutte impitoyable entre plusieurs états pour asseoir leur domination par tous les moyens possibles, et il se rendit compte du déclin des valeurs traditionnelles. Il décida, par conséquent, d'enseigner aux jeunes gens la véritable sagesse de leurs ancêtres. Comme il le dit lui-même, sa tâche consistait à enseigner et à transmettre une ancienne tradition et non pas à en créer un nouvelle. Confucius réunit et reconstitua les textes anciens mais il n'écrivit aucun des textes qu'il enseignait. Sa doctrine nous est donc parvenue par l'intermédiaire de ses disciples qui nous ont transmis ses paroles, et par l'intermédiaire de tous ceux qui par la suite, ont continué et développé son enseignement. Parmi ses disciples, on relève notamment Mencius (en chinois Mengzi, 372-289 avant l'ère vulgaire), qui défendit l'idée selon laquelle la nature humaine est fondamentalement bonne, alors que Xunzi (312-238) affirmait, quant à lui, que cette même nature humaine est fondamentalement mauvaise, mais peut-être améliorée par l'éducation. Zhu Xi (1130-1200 de l'ère vulgaire) ajouta de nouveaux concepts philosophiques à la doctrine originale de Confucius, donnant ainsi naissance au néo-confucianisme qui remplaça peu à peu le confucianisme proprement dit dans les dernières décennies du XVIe siècle.

Le canon
Le nombre de livres faisant partie du canon confucianiste n'est pas immuable. Certains textes qui avaient été considérés comme classiques à certaines époques ont ensuite cessé de l'être. La classification la mieux connue est celle qui prend en compte les "cinq classiques" (Wu Jing) et les "quatre livres" (Si Shu).

Les "cinq classiques" comprennent les Annales du Printemps et de l'Automne (Chunqiu, histoire de l'état de Lu), écrites par Confucius lui-même à la manière d'une chronique; le Shijing ( ou "classique des odes") et le Shujing (ou "classique de l'histoire"), deux anthologies composées par Confucius; le "classique des changements" (ou Yijing), consistant en l'exposé d'un système de divination fondé sur 64 hexagrammes et sur le principe du yinyang; et enfin le "classique des rites" (ou Li Ji) présentant un ensemble de règles de conduite.

Les "Quatre livres" sont les Analectes (Lunyu) écrits après la mort de Confucius par ses disciples; Mengzi dans lequel les idées de Mencius sont exposés sous forme de dialogue: le "Grand savoir" (Daxue) et la "Doctrine du moyen" (Zhongyong) qui constituaient initialement deux chapitres du "Classique des rites" et que Zhu Xi fit figurer parmi les "Quatre livres" qu'il recommandait pour l'enseignement de ses théories.

 

 

 

(3) Bouddhisme

 

 

 

La roue dharma symbolise la "mise en mouvement", c'est-à-dire la proclamation et la diffusion de la doctrine bouddhiste; les huit rayons représentent le Noble octuple chemin.

Nombre et répartition géographique des adeptes
On estime le nombre de bouddhistes à quelque 350 millions ( soit 1/6 de la population mondiale), ce qui place le bouddhisme au quatrième rang des religions mondiales. Les différentes écoles bouddhistes se répartissent entre deux principales traditions qui se distinguent par leur interprétation de la doctrine du Bouddha:

  • Le Theravada ou voie des anciens, qui correspond à la doctrine première, et qui est répandue principalement au Sri Lanka, en Birmanie, au Laos, au Bangladesh et au Cambodge.
  • Le Mahayana ou bouddhisme du Grand Véhicule, qui s'est développé au Tibet, en Chine, en Corée, au Vietnam, en Mongolie et au Japon. L'une des branches les plus originales de la tradition mahayana est le Vajrayana ou Véhicule de diamant qui caractérise le bouddhisme tibétain (dont l'un des chefs est le Dalaï Lama).

Histoire
Le fondateur du bouddhisme, Siddhartha Gautama, vivait dans le nord de l'Inde entre le VIe et le Ve siècle avant l'ère vulgaire. Selon la tradition, il renonça à la vie confortable et protégée qu'il menait grâce à la fortune de son père, pour vivre pendant six ans dans l'ascétisme le plus complet, conformément aux prescriptions de renoncement au monde que préconisent les écoles hindoues les plus strictes (une vie consacrée à la charité, au jeûne, au yoga et à la méditation solitaire). Siddhartha fut déçu de cette expérience et il adoucit les aspects les plus extrêmes du régime ascétique tout en méditant de la manière la plus intense.
Cette démarche lui permit d'atteindre le niveau le plus élevé de conscience qui fit de lui le Bouddha ("Celui qui est éveillé").
Sa prédication et le prosélytisme de ses premiers disciples donnèrent naissance à une communauté, étrangère au système des castes, que tout le monde pouvait rejoindre par choix personnel , et qui se sépara peu à peu de l'hindouisme.

Textes sacrés
Les textes sacrés du bouddhisme sont réunis en deux "canons" appelés Pali et Sanscrit selon la langue dans laquelle ils sont composés. Le canon pali de la tradition theravada est composé de trois parties (les trois "paniers"):
le Vinaya Pitaka (panier de la discipline)qui expose les règles de la vie monastique;
le Sutta Pitaka (panier de la doctrine) contient les sermons du Bouddha;
et l'Abhidamma Pitaka (panier de la philosophie) contenant les commentaires érudits de la doctrine exposée dans le Sutta Pitaka.

Les subdivisions internes et les noms employés dans le canon sanscrit (adopté par les adeptes de la tradition mahayana) varient d'un pays à l'autre mais on retrouve l'organisation en trois parties.

Principales croyances
Elaboré à partie de concepts hindous profondément remodelés, comme celui du cycle de la re-naissance (samsara), de l'âme éternelle de tout être vivant (atman), des conséquences de nos actes sur les vies futures (karma), le principe fondamental des enseignements bouddhistes tourne autour de la recherche du chemin qui permet de mettre un terme aux souffrances et au cycle de la re-naissance.

Le cœur de la doctrine bouddhiste consiste dans les quatre Nobles vérités traditionnelles:

 

 

  • La première Noble vérité est le caractère universel de la souffrance ( ou dukkha). La vie
  • est souffrance: regret (de tout ce que nous avons eu et que nous n'avons plus), insatisfaction (à cause de tout ce que nous désirons et que nous n'avons pas) et inquiétude (à cause de la fragilité de ce que nous avons). Nous souffrons à cause de notre sentiment du caractère éphémère de toute chose.
  • La seconde Noble vérité est que la source de la souffrance est en nous. Elle réside dans notre recherche sans espoir du bonheur dans des objets transitoires. Cette quête est inspirée par le Tanha (la "soif"), qui est le désir, l'aspiration, la rage de posséder des choses et de contrôler des situations que nous considérons comme agréables.
  • La troisième Noble vérité est que la seule façon de mettre un terme à notre souffrance est d'apprendre à nous libérer de l'échelle trompeuse des valeurs en renonçant à tout ce qui n'est que transitoire dans notre existence (désirs, passions, la croyance erronée qu'il existe un "ego" permanent) et à étancher notre "soif".
  • La quatrième et dernière Noble vérité concerne la recherche du chemin pour atteindre le Nirvana (c'est-à-dire la fin du cycle de naissances et de re-naissances), un chemin que Bouddha appelle le Noble chemin octuple: comprendre juste, parler juste, se conduire de manière juste, vivre juste, entreprendre juste, avoir l'esprit juste et se concentrer juste. Dans toutes ces expressions, le terme juste veut dire en accord avec les enseignements bouddhistes et avec les préceptes des diverses écoles bouddhistes

Attitude envers les autres religions
Le bouddhisme fait preuve d'une grande souplesse dans la cohabitation avec les autres religions. Il sait s'adapter à tous les contextes culturels dans lesquels il s'introduit et il a souvent su s'amalgamer profondément avec les cultures pré-existantes. Les bouddhistes professent en réalité que toutes les pratiques religieuses ont pour objectif le progrès de l'humanité vers le bien. Nombreux sont les chemins qui mènent au salut et ils ne s'excluent pas mutuellement

 

Principales croyances
L'enseignement du confucianisme concerne essentiellement les règles de conduite morale que tout le monde devrait observer, non pas en vertu d'une obligation, mais parce que leur étude rigoureuse enseigne de façon exacte comment se comporter en société. Toute personne qui suit ces règles est pleinement consciente que la famille et l'Etat reposent sur certaines relations hiérarchiques qui impliquent des devoirs réciproques ainsi que la reconnaissance de l'autorité dans les relations entre prince et ministre, père et fils, mari et femme, aîné et cadet, ancien et jeune.

Les relations humaines sont gouvernées par les valeurs de droiture (yi), bienveillance (ren) et dévotion filiale (xiao), ainsi que par le respect des rituels (li) qui fixent les relations entre les humains et entre les humains et le ciel.

Une mauvaise conduite est considérée comme répréhensible mais la doctrine confucianiste ne s'intéresse pas aux notions abstraites de bien et de mal. Il n'y est pas non plus question de péché, de l'existence d'un être transcendant ou de la vie après la mort. On y trouve, en revanche, la société dans laquelle vivent les hommes, et un adepte du confucianisme parvient par l'étude à comprendre de manière rationnelle le monde qui l'entoure; il parvient donc, par ce moyen, à suivre en toute circonstance une ligne de conduite appropriée sans que ses actes rompent jamais l'harmonie qui existe dans tous les domaines de la vie de l'humanité et de la vie de la nature.

Confucius ne voyait pas d'objection au culte du ciel (Tian) compris comme un être immatériel. Les rites religieux font partie de la vie sociale et doivent donc, à ce titre, être respectés; le ciel contribuait d'une certaine manière à assurer l'harmonie universelle en adressant aux hommes et aux souverains des signes d'approbation ou de réprobation afin de leur enseigner la bonne conduite.

En dépit de son insistance sur l'éthique et le comportement social, le confucianisme développa un certain côté religieux à partir du premier siècle de l'ère vulgaire. Pendant un certain temps, Confucius lui-même fut considéré comme une divinité, et dans les temples on consacrait un culte à ses statues avec la célébration de sacrifices. Cependant, ces cérémonies prirent rapidement un caractère plus laïque que religieux. En tant que religion, le confucianisme s'oppose à toute forme de

 

 

culte populaire fondé sur la croyance en l'existence d'esprits. Il s'est également toujours opposé aux exorcismes, à toute forme de divination. Il s'est présenté comme une forme authentique de religion collective et civile comportant un rituel, des prières, des célébrations et des fêtes.

On vénérait tout particulièrement les ancêtres, dont les noms étaient gardés dans chaque foyer, gravés sur des tablettes de bois.

C'est précisément ce culte dans ancêtres qui donna naissance en occident, au cours du XVIIe siècle de l'ère vulgaire, à des polémiques animées. La papauté dénonça cette pratique comme idolâtre en 1705 et ce n'est qu'en 1939 qu'elle fut autorisée comme une pratique sans caractère religieux.

Dans les années 1970, le confucianisme essuya de vives attaques de la part des autorités de la République populaire de chine. En dépit de ces attaques, le néo-confucianisme survit encore aujourd'hui dans plusieurs couches de la société chinoise.

Attitude envers les autres religions
Le confucianisme, qui ne peut pas réellement être considéré comme une véritable religion, a toujours coexisté de façon relativement pacifique avec le taoïsme et le bouddhisme, qui sont elles de véritables religions. Le dicton chinois sanjiao yijiao ("trois religions, une seule religion") représente un bon exemple de l'attitude syncrétique du peuple chinois à l'égard de la religion.

 

 

 

(4)

AOKI Senseï, Maître du Bouddhisme Shingon(Site Temple Komyo-in)

 

Le vénérable Aoki Yukô, fut un des plus grands maîtres du shingon et fut un des rares qui reçut de l'empereur, le titre de Trésor National Vivant du Japon.
Il a disparu en mai 1985 à l'âge de 94 ans. Il fut secrétaire général du grand temple école, de Hassédéra, et pendant 25 années, il y forma de nombreux maîtres et moines du Shingon et ainsi il prodigua son enseignement jusqu'à sa mort. Sa notoriété s'étendait à tout le Japon. Selon la tradition millénaire instaurée par Kobo-Daishi, il a dirigé neuf fois les grandes cérémonies du Mishuho qui ont lieu au temple du Tôji à Kyoto. Là, les principaux grands maîtres du Japon se réunissent chaque année, pour prier et apporter le bonheur et la protection au pays. Aoki-Senseï, résumait ainsi l'essence de la spiritualité japonaise. "Nous ne vivons pas seuls, disait-il, mais grâce aux autres, notre vie est un don précieux qu'ils nous font. Aussi devons-nous cultiver un sentiment de respect et de reconnaissance non seulement vis-à-vis des personnes vivantes ou décédées à qui nous devons d'être là, mais encore pour chaque objet que nous utilisons, l'aboutissement de tant d'efforts. La vie est partout et dans chaque chose